Serge Quadruppani

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La peur de Montalbano

traduit de l’Italien (Sicile) par S. Quadruppani avec l’aide de Maruzza Loria

jeudi 12 janvier 2006, par Serge Quadruppani


« Plonger dans les abîmes sombres de l’âme humaine » : ce cliché que déteste le commissaire Montalbano recouvre une vérité qu’il a toujours refusé de voir : au plus profond de ces profondeurs répugnantes, il a peur de découvrir son propre visage. Le désormais célèbre commissaire est emmené par Livia, sa fiancée génoise, sur les hauteurs des Alpes où il va rencontrer un couple littéralement au bord du précipice. Après une incursion à Rome, où il devra affronter sous la pluie l’étrange acharnement d’un jeune homme à récupérer un chapeau, il va retrouver, le petit monde de Vigàta et de son commissariat : le catastrophique Catarella va l’aider à résoudre le mystère de l’assassinat par la mafia d’un travailleur albanais, l’adjoint Augello qui hésite toujours à se marier tentera de le dissuader d’enquêter sur un mystère vieux de vingt ans. Ce qu’il découvre, presque à contre cœur, sur un cas d’empoisonnement dans la bonne bourgeoisie vigataise le ramène à la vieille question qui le tourmente : la vérité mérite-t-elle toujours d’être dévoilée et le coupable puni ?

On retrouve dans ce recueil (trois brefs récits et trois très longues nouvelles) les ingrédients qui ont fait le succès d’Andrea Camilleri en Italie comme en France : la langue truculente, les saveurs siciliennes, l’humour et la force du récit, et un regard singulier jeté sur les humains, tendrement moqueur pour les humbles, féroce pour les puissants et leurs manigances.


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