Un certain Porsia, qui se présente comme un réfugié italien, surtout connu pour
sa capapcité à se faire publier dans Le Monde, tient, dans une interview à la
Repubblica, des propos infâmes. On y lit notamment :
"Le cas Battisti est un cas anormal. Il a toujours choisi la voie individuelle,
et son dernier acte aussi est totalement individuel. Il n’a jamais eu une
histoire collective. C’est la seule personne parmi tous ceux qui ont vécu
l’expérience de la lutte armée qui ai décidé d’en faire commerce. Avec ces
romans dans le style SAS, il a essayé de faire un commerce tout à fait
criticable et peu décent de cette expérience collective. Je ne lui en veux pas,
de s’en être allé. Mais je m’étonne que, il y a deux semaines, sur le Journal du
Dimanche, il ait dit qu’il ne se soustrairait pas à la justice."
Rappelons que, sur le choix difficile et pas vraiment confortable de Cesare,
Oreste Scalzone a exprimé un sentiment très largement répandu chez les réfugiés
italiens : notre ami a choisi "le vert de la vie contre le gris de la
soumissionlégale."
A propos de Porsia, on remarquera le courage de l’individu qui a attendu que
Cesare soit obligé de se cacher pour porter sur son oeuvre ce genre de jugement
"littéraire" et éthique. A cet individu visiblement en quête de reconnaissance,
on donnera celle qu’il mérite, réservée aux gens qui ne se contentent pas d’être
des ratés envieux, mais se montrent aussi des lâches malfaisants.
Paola de Luca ;
Patrick Mosconi ;
Serge Quadruppani ;
Michèle Lesbre
Jean-Pierre Garnier
P.-S.
Note très personnelle qui n’engage nullement les autres signataires :
Je sais bien qu’en italien, "infame" a un sens très précis. Donc, ici, je tiens à préciser que je ne dis pas que Porsia est une balance ou un flic, juste un être abject, digne lieutenant de l’abject Daenainckx de Jardin, un médiocre figurant de la risible clique du micro-Béria d’Aubervilliers, sous-clone de Didier-fils-du-peuple-et-du-polar-français (pour plus d’infos sur cette engeance, voir la rubrique "L’Enfer").